Lorsqu’une personne âgée n’est plus en capacité de vivre dans son domicile à cause d’une perte d’autonomie de plus en plus visible et contraignante, deux possibilités s’offrent à elle : Tout-EHPAD ou Résidence Seniors.
Dépendance et augmentation des résidence seniors
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Choisir entre tout-ehpad et Résidences seniors ?
La personne âgée fait le choix de rejoindre un Ehpad, ou bien, elle prend la décision d’aller dans une résidence autonomie pour séniors du secteur public ou associatif. Les résidences seniors « services » sont détenues par des structures privées à but lucratif.
Les résidences autonomie existent depuis les années 60 mais les différentes réglementations autour de leur gestion en freine le développement.
Le devenir des ehpad suite à la crise covid
La crise sanitaire que nous traversons a quelque peu terni l’image des Ehpad aux yeux des personnes âgées mais aussi de leur famille, tant au niveau de leur gestion que du bien-être des résidents.
Sachant que 85% des Français souhaitent finir leurs jours chez eux, beaucoup sont ceux qui redoutent le moment où ce choix ne sera plus entre leurs mains en raison de la perte d’autonomie : Alzheimer, Parkinson, AVC…
C’est le moment ou jamais d’adapter aux mieux les structures de dépendance car la population âgée de 75 à 85 ans est en voie de croitre drastiquement ces prochaines années. En résidence senior, 60 ans est souvent l’âge minimum d’entrée.
Le tout-ehpad aujourd’hui ?
Tout d’abord, en ce qui concerne les Ehpad, on constate que l’âge médian est de 88 ans et que les résidents passent en moyenne un séjour d’un an. Il est donc clair que ces établissements sont devenus des lieux où les personnes âgées accueillies sont en grande dépendance. Ces maisons de retraite ne sont plus adaptées à la catégorie de personnes âgées 75-85 ans autonomes qui ont plusieurs belles années devant eux.
Les résidences pour personnes autonomes
Pour ces personnes âgées autonomes, il existe les résidences autonomies qui sont moins onéreuses que les résidences services seniors.
Ces logements seniors permettent aux résidents d’être au coeur des villes avec une autonomie relative à leur niveau de dépendance.
A cela s’ajoutent les différents services que les résidences proposent tels que :
La restauration,
L’aide administrative ou encore
L’aide au bricolage !
Ce que dit la loi sur l’Adaptation de la Société au Vieillissement
Par ailleurs, depuis la Loi n°2015-1776 du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement, les résidences autonomies perçoivent des aides départementales pour permettre la rémunération d’intervenants extérieurs.
Leurs missions sont de mettre en place des actions de prévention à la perte d’autonomie, à l’aide de divers ateliers comme la prévention des chutes ou de la perte de la mémoire.
Ainsi, pourquoi les résidences autonomies ne rencontrent-t-elles pas une très grande affluence et popularité ?
Étant donné que ces résidences datent des années 60 et qu’elles n’ont pas été très entretenues pendant toutes ces années, l’image associée à ces structures n’est pas très valorisante.
Par ailleurs, des décisions législatives ont également contribué à cela avec la :
- Restriction interdisant aux résidences autonomies d’accueillir plus de 15% de personnes dépendantes.
- Loi n° 2002-2 du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale qui a permis de développer le secteur de la dépendance.
Mais les Ehpad ont capté une très grande partie des fonds pour se médicaliser au détriment des résidences autonomies.
Et si l’on fait un constat objectif des besoins des personnes autonomes ou peu dépendantes aujourd’hui et dans les années à venir, on se rend compte que les résidences autonomies répondent en réalité à beaucoup d’entre eux.
Ainsi concilier espace privatif (chambre, appartement, …) et lieux communs (restaurant, activités, …) est un compromis assez judicieux. Il permet aux personnes âgées de conserver une forme de liberté tout en étant dans un cadre sécurisé. Ensuite, ces structures peuvent parfaitement convenir à la mise en place de services d’aide à domicile (SAD) pour les résidents qui en ont le besoin et cela permettrait de développer le secteur des soins qui emploie déjà beaucoup de personnel qualifié.
Quel devenir pour les résidences autonomies ?
Il est d’abord nécessaire d’intégrer complétement les SAD dans l’organisation des résidences autonomies. Il est tout à fait envisageable que le personnel de ces structures puisse coordonner ce genre de service. Cela permettrait aux résidents de se rapprocher de leur qualité de vie lorsqu’ils étaient dans leur domicile. Proposer un service complet serait efficace sur le long terme. Alors qu’à ce jour, une personne peu autonome qui est dans la nécessité de faire appel à des services de soins se voit dans l’obligation d’intégrer un Ehpad.
L’aspect financier des résidences autonomies
Ensuite, les résidences autonomies ont à présent besoin d’un plan d’aide à l’investissement pour pousser les bailleurs à investir dans ces structures. Tout cela pour permettre à des personnes âgées aux revenus modestes de s’offrir une prise en charge de qualité. En effet, la plupart des investisseurs préfèrent, à juste titre, la rentabilité des résidences services seniors qui leur offre 4 à 5% de rentabilité locative.
Les résidences autonomies ne sont pas en ce moment capables de répondre en totalité aux besoins des personnes dépendantes ou très dépendantes, mais avec un solide plan de modernisation de ces structures, elles seront sans aucun doute un pilier de la gestion de la dépendance de demain.
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Janique BARBET, conseillère en gérontologie- Ascelliance retraite